Depuis que ce livre est sorti en librairie, j'en entend beaucoup de bien. Cela à attiser ma curiosité et j'ai décidé de découvrir ce polar nordique à l'avis positif si unanime. 

Sarah Geringën est inspectrice de police à Oslo en Norvège. sa réputation l'a précède et elle est connue dans le milieu pour être une enquêtrice aguerrie et performante. C'est donc tout naturellement qu'elle est appelée à intervenir à l'hôpital psychiatrique de Gaustad, un endroit sinistre et effrayant. Le motif de l'appel semble être un suicide. Mais une fois sur place, Sarah se rend vite compte que les apparences ne sont pas ce qu'elles semblent être.

Déjà, rien que le surnom donné à la victime n'est pas banal, 488. Pourquoi ce surnom? Que cache sa réelle identité? 

A partir du moment où Sarah franchit la porte d'entrée de l'hôpital sa vie va changer et elle va être entrainée dans un compte à rebours qui va la pousser à puiser dans toute son énergie. 

J'ai été assez surprise à la lecture de ce polar. Je ne pensais pas que l'action allait aussi souvent changer de lieu. Cela a totalement changé l'ambiance que je pensais trouver dans ce livre. 

J'ai beaucoup aimé les personnages, surtout Sarah qui est une femme forte qui sait se faire respecter mais qui reconnait aussi ses faiblesses aux personnes qui lui sont proches. On sent qu'elle a été cabossée par la vie et cela la rend authentique et sincère. 

J'avoue avoir été un peu déçue par ma lecture car ce n'était clairement pas ce à quoi je m'attendais. J'ai trouvé le dénouement un peu long. Je pensais que la solution arrivait et puis non, Sarah devait faire face à un autre ultimatum. 

Sinon ce roman est aussi un bouillon de science. On y apprend beaucoup de choses, notamment sur la mémoire et la création du monde. On constate également que la religion est rarement loin de la science.

Je suis contente d'avoir lu ce livre qui m'intriguait fortement mais juste un peu déçue de ne pas y avoir vraiment trouvée ce que j'y cherchais. 

Et vous, l'avez-vous lu? Qu'en avez vous pensé?

Synopsis

À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres – un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort... 

Le cri de Nicolas Beuglet
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