J'ai lu ce livre dans le cadre du #challengelitteclassique. 
C'est le premier livre que je lis de cet auteur. J'ai beaucoup entendu parler de ces écrits et celui-ci m'a été particulièrement recommandé. 

Ce livre est très court. Il ne fait même pas 100 pages. Son format s'apparente davantage à une nouvelle.

L'histoire se déroule sur un bateau à destination des Etats-unis. Le dialogue va surtout tourner, le titre du livre le laisse déjà bien penser, autour du jeu des échecs. 
Un champion du monde d'échec va jouer contre un homme qui n'a pas joué à ce jeu depuis le lycée. Mais ce dernier a vécut des événements qui ont "entraîné" son cerveau à la stratégie de ce jeu. 

Ce roman mélange intelligence, tactique et Histoire car pour le dernier point, le roman se déroule alors que la seconde guerre mondiale fait rage. 

Un roman court que je pense pas avoir apprécié à sa juste valeur. J'ai bien aimé l'écriture mais l'histoire n'a pas réussi à me happer. Je devais sans arrêt me ressaisir et reprendre le fil de ma lecture. Je pense que cela vient surtout de la taille du livre. Les romans courts ne me permettent pas assez de m'immerger dans l'histoire.

Synopsis

Qui est cet inconnu capable d'en remontrer au grand Czentovic, le champion mondial des échecs, véritable prodige aussi fruste qu'antipathique ? Peut-on croire, comme il l'affirme, qu'il n'a pas joué depuis plus de vingt ans ? Voilà un mystère que les passagers oisifs de ce paquebot de luxe aimeraient bien percer. Le narrateur y parviendra. Les circonstances dans lesquelles l'inconnu a acquis cette science sont terribles. Elles nous reportent aux expérimentations nazies sur les effets de l'isolement absolu, lorsque, aux frontières de la folie, entre deux interrogatoires, le cerveau humain parvient à déployer ses facultés les plus étranges. Une fable inquiétante, fantastique, qui, comme le dit le personnage avec une ironie douloureuse, pourrait servir d'illustration à la charmante époque où nous vivons.

Le joueur d'échec de Stefan Zweig
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