Persuasion de Jane Austen
Il y a quelques années, j'ai lu "Orgueil et Préjugés" de Jane Austen et j'avais beaucoup aimé. L'écriture anglaise du 18e/19e siècle me plaît décidément beaucoup. J'en ai eu la confirmation avec les livres de cette auteure mais aussi avec "Jane Eyre" et "Frankenstein".
Dans "Persuasion", nous suivons une famille britannique vivant dans un manoir à Kellynch Hall, les Elliot. La famille est composée du père Sir Walter Elliot et de ses trois filles, Elizabeth, Anne et Mary.
L'histoire est centrée sur Anne. Elle est la deuxième des filles, l'ainée étant Elizabeth et Mary la benjamine.
Suite à une mauvaise gestion financière de leur fortune, la famille se voit dans l'obligation de louer le château familial et de s'installer à Bath. Le manoir va donc être loué à de riches marins, le couple Croft. Mary étant marié, elle ne vit plus dans la maison de famille. Seul Sir Walter et sa fille Elizabteh vont d'abord aller à Bath. Anne va rejoindre Mary à Uppercross car cette dernière est souffrante.
Anne va donc vivre quelques mois avec la famille de sa soeur. Elle va surtout se retrouver face au capitaine Wentworth. Il y a près de 8 ans, les deux jeunes gens s'étaient rapprochés et le mariage avait été plus qu'envisagé. Mais pour des questions de rang social, Anne s'était vu persuadé de refuser le mariage par sa très chère amie Mme Russel.
Mais des années plus tard, cette décision pèse toujours sur le coeur d'Anne.
Et si le destin lui proposait une seconde chance à travers ces inattendues retrouvailles?
Comme pour "Orgueil et préjugés", j'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure. Elle est douce et captivante. J'ai aussi beaucoup aimé l'histoire et les personnages. Ces derniers sont vraiment bien construit. On identifie bien les différents caractères. Je me suis vite attachée à Anne. Elle est douce, sincère et bienveillante.
Ce fût une lecture agréable que j'ai faite dans la cadre du #challengelitteclassique.
Synopsis
Sous le vernis d'un genre, chacune des phrases de Jane Austen attaque les conventions, traque les ridicules, et finit avec une grâce exquise par pulvériser la morale bourgeoise, sans avoir l'air d'y toucher. Les héroïnes de Jane Austen lui ressemblent, elles aiment les potins mais détestent bavardages, grossièreté et vulgarité. La pudeur, le tact, la discrétion, l'humour sont les seules convenances qu'elles reconnaissent... Et si Jane Austen mène les jeunes filles au mariage, c'est fortes d'une telle indépendance qu'il faut souhaiter au mari d'être à la hauteur ! A lire yeux baissés et genoux serrés pour goûter en secret le délicieux plaisir de la transgression des interdits.